Newsletter Fondation Léon Fredericq - AVRIL 2024

Newsletter 07 - AVRIL 2024

Actualité

Appel à candidatures 2024 - 2025 

Z.GROUPE 2

Le 28 mars, la Fondation Léon Fredericq a lancé son nouvel appel à candidatures. L’occasion pour les chercheurs et médecins du CHU et de l’Université de Liège de solliciter un soutien dans le cadre de leurs projets. En 2023, la Fondation a attribué 196 subsides pour un montant total de 2.500.000 € en faveur de la lutte contre le cancer, de la recherche médicale et des projets innovants en faveur du patient. Sans l’incroyable soutien, la générosité de cœur et la confiance inestimable de nombreux et précieux partenaires et donateurs, rien de tout cela n’aurait été possible ! Merci à elles et eux, merci à vous !

Comme chaque année, la Fondation Léon Fredericq a lancé son appel à candidatures à l’attention des chercheurs et médecins du CHU et de l’Université de Liège. Il est dès lors possible pour les porteurs de projets de déposer leurs demandes jusqu’au jeudi 02 mai 2024 MIDI afin de postuler à un soutien dans le cadre de leurs travaux. Au terme de cette période, la Commission Permanente Facultaire à la Recherche de la Faculté de Médecine de l’ULiège (CPFR) - forte de l’expertise et de l’expérience de 16 experts couvrant tous les domaines de la Médecine - se chargera de l’analyse et de l’évaluation des dossiers soumis. A l’issue de cet appel ? Plusieurs centaines de milliers d’euros en faveur de la recherche médicale et cancérologique à Liège au travers de bourses de voyage, bourses de fonctionnement, bourses de recherche clinique et prix spécifiques.

Au sein de cet appel, la Fondation a lancé pour la 6e fois un appel à projets innovants avec pour objectif le soutien à des projets permettant d'améliorer la prise en charge, le suivi et le bien-être des patients mais ne bénéficiant actuellement d’aucun financement par les pouvoirs publics et par l’INAMI. Cette année, grâce au soutien de Noshaq, l’appel à « Projets innovants » pourra soutenir à hauteur de 150.000 € un ou des projets en Inflammation-Infection-Immunité.

Par ailleurs, grâce à un legs réalisé à l'Université de Liège en faveur de la recherche en diabétologie, la Fondation mettra à disposition, en 2024, un crédit d’impulsion exceptionnel "Ginette Mascart" d’un montant de 80.000€ en faveur de recherches sur le diabète.

La Fondation a, également, lancé un appel à projets en faveur du CNRF (Centre Neurologique et de Réadaptation Fonctionnelle). En 2024, la Fondation attribuera des subsides, d'un montant entre 15.000€ et 30.000€ chacun, destinés à soutenir des projets ayant pour but de promouvoir et améliorer la qualité de la réadaptation au CNRF mais aussi 2 bourses de doctorat dans le cadre de nouvelles thèses en lien avec le domaine de la réadaptation.

Enfin, grâce à l’appui de nombreux et précieux partenaires mais aussi de Fondations associées, la Fondation Léon Fredericq  a pu ouvrir en 2024, en plus de ses bourses et prix, près de 45 bourses et prix thématiques en faveur des chercheurs et médecins du CHU et de l’Université de Liège. Selon la volonté des donateurs, plusieurs bourses ont dès lors pu être ouvertes s’agissant notamment de recherches sur la santé mentale, la transplantation hépatique, les maladies rénales, les maladies cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives, le cancer du sein, le glioblastome, l'arthrose, les maladies de l'enfant, les cancers broncho-pulmonaires, la prévention du SIDA et des Infections sexuellement transmissibles, la sclérose en plaques, les sarcomes, les leucémies, les lymphomes, les myélomes et bien d’autres thématiques.

 

 

Actualité

Quatre mandats de cliniciens chercheurs CHU-FLF : un nouveau soutien pour booster la recherche auprès des jeunes médecins

DSC08657Une nouvelle catégorie de bourse a été créée en 2023 par la Fondation Leon Fredericq (FLF). Il s’agit des mandats de cliniciens chercheurs CHU-FLF qui sont au nombre de quatre. Un coup de pouce non négligeable pour booster la recherche parmi les jeunes médecins au sein du CHU de Liège.

« Il s’agit d’un subside, couvrant la moitié de la rémunération CHU, qui permet à de jeunes cliniciens, pendant deux ans, de se consacrer à mi-temps à un projet de recherche, avec l’obligation de repostuler au FNRS au terme de cette période, en espérant que les deux ans qu’on leur a octroyés leur permettront d’étoffer leur projet et d’ainsi pouvoir décrocher une bourse au FNRS », explique le Professeur Renaud Louis, chef du Service Pneumologie-Allergologie du CHU de Liège, et promoteur de notamment deux des quatre lauréats de ce nouveau soutien.

Mieux mais toujours insuffisant

Le Professeur Jacques Boniver, membre du bureau exécutif de la FLF, situe le contexte : « Au début des années 2000, quelques médecins-chercheurs ont réfléchi au niveau du FNRS à la façon d’avoir encore des médecins qui se consacrent à la recherche dans les hôpitaux académiques. C’est ainsi que sont nés les mandats de cliniciens chercheurs du FNRS. Toutefois, le budget du FNRS était limité à une soixantaine de mandats pour les trois universités francophones. »

Puis, un facteur déclenchant a été un article très intéressant publié en 2019 dans le New England Journal of Medicine qui dénonçait une pénurie de médecins chercheurs aux Etats-Unis. « D’où une réflexion a été lancée au sein de l’Académie Royale de Médecine pour passer de 60 à 120 mandats, laquelle a débouché sur une augmentation du nombre de mandats à 90. C’était déjà une belle avancée, mais toujours insuffisante selon nous. C’est ainsi qu’est née l’idée de créer notre propre soutien de la FLF pour aider ces jeunes médecins qui souhaitaient faire de la recherche mais qui n’avaient pas la chance d’être repris par le FNRS en raison des limites budgétaires », poursuit le Pr Boniver.

Les médecins : essentiels dans la recherche

Pour le Pr Louis, cette nouvelle catégorie de soutien de la FLF constitue une aide plus que bienvenue, mais aussi un signal important pour les médecins : « A mes yeux, il est extrêmement important que les médecins continuent à faire de la recherche. Vu la pression financière exercée sur les hôpitaux, ils sont de moins en moins à consacrer une partie de leur temps à de la recherche. C’est donc une très bonne chose. D’ailleurs, j’estime que les meilleurs cliniciens sont ceux qui ont un esprit de recherche ».

Et de poursuivre : « Si les médecins ne faisaient plus du tout de recherche, cela me paraîtrait vraiment problématique. Il y a quarante ans, les médecins étaient les seuls à faire de la recherche biomédicale. Aujourd’hui, ils sont largement minoritaires à côté des biologistes, des pharmaciens, des masters en sciences biomédicales ou en santé publique, … Tous ces professionnels ont des connaissances bien plus pointues que les médecins dans les aspects de recherche de laboratoire. Mais pour moi, le médecin reste essentiel en termes d’orientation de la recherche. En effet, les médecins apportent des questionnements cliniques que n’ont pas les autres chercheurs ».

Ce nouveau soutien vient d’être octroyé à quatre cliniciens chercheurs du CHU pour deux ans. Nous leur souhaitons beaucoup d’épanouissement et de réussite.

 

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